L’enfant est le père de l’homme, c’est bien connu … et la vie est une pochette surprise dont le contenu se révèle au fil des ans.


Et voilà ce que j’aurais pu devenir …

ou bien :

Saint Furyel terrassant le dragon chat … ou bien, accompagné par son chat …

En tous cas, parti pour libérer la princesse …

La recherche des ancêtres peut mener très loin …










Mon image traverse aussi les océans pour se retrouver en plein monde zapotèque. C’est dire !

Certains masques peuvent célébrer ma réputation, comme à Venise :

Et encore un ancêtre, plus récent, celui-là :

et son successeur …

Toiut cela dans une vision du monde très changeante …

qui donne l’impression que tout ne tourne plus rond …







Donc je pense donc vous me suivez !

RÉFLEXION
A l’origine …
La photo est née du besoin de représenter la réalité. Elle remplace la peinture qui, elle, se libère de ce besoin de réalisme, du simple fait que la photographie prend sa place. La peinture, elle, s’évade vers l’impressionnisme, l’expressionnisme et l’abstraction.
Les premiers appareils photos sont les héritiers directs du chevalet. La toile est remplacée par une plaque et le sujet pose, immobile, devant le photographe qui appuie sur le déclencheur au lieu d’utiliser ses pinceaux.
Le fait que la photo est en noir et blanc est un inconvénient qui se comble en peignant les clichés ou en fabriquant des autochromes.


Ce n’est qu’en atteignant sa maturité que la photo se change en image, c’est-à-dire qu’elle prend ses distances avec la réalité. Dès lors qu’elle ne se veut plus l’égale de la réalité, elle devient représentation, c’est-à-dire la rencontre entre un regard et une réalité.
C’est à ce moment que le noir et blanc ne devient plus une contrainte, mais un choix.
Cette filiation de la photographie et la peinture lui confère son statut de représentation que certains qualifient de RE-présentation, c’est-à-dire de donner à voir, à travers des codes et des options esthétiques et idéologiques, une réplique de la réalité rendue conforme au regard du temps.
La RE-présentation s’exprime à travers les retouches qui altèrent ce que l’œil a vu. Staline le savait bien quand il effaçait les ministres disgraciés sur les photos officielles.
C’est cette distance qui fonde la légitimité artistique ou documentaire de la photographie. L’amateur, qui appuie sur le déclencheur pour « prendre » sa femme et ses enfants au mariage ou à la plage, se contente de capter une réalité sans y introduire son regard. Le photographe expert, ou professionnel, introduit son regard pour créer une image à partir d’une réalité.
Des millions de touristes prennent exactement la même photo de l’Arc de Triomphe depuis le haut des Champs Élysées, les mêmes photographient la Joconde sans la regarder. Ils multiplient les selfies pour affirmer « qu’ils étaient là ».

Un monde conservateur
Le monde de la photo est un des plus conservateurs qui soit. Chaque avancée technologique a toujours été considérée avec réticence par les photographes.
De la chambre à plaques à l’appareil portable à pellicule
Les cellules intégrées, les autofocus, les mises au point automatiques
De l’argentique au numérique
Des appareils photos numériques aux smartphones.

Chacune de ces transitions, et bien d’autres, a fait l’objet d’une réticence méprisante des professionnels et des experts. S’il est indiscutable qu’une photo prise en studio, avec une chambre avec un éclairage sophistiqué, est nécessairement supérieure à celle que l’on saisit avec son smartphone dans des conditions d’éclairage pour le moins approximatives, la comparaison n’est guère valide car elle compare des domaines très éloignés l’un de l’autre.
Et par là, il faut entendre que la photo prise par un smartphone peut devenir aussi une œuvre d’art, un document exceptionnel, sans rapport avec les codes exclusifs et conservateurs d’un art qui, peu à peu, évolue comme la peinture à la naissance de la photographie.
Mais la photographie numérique a-t ’elle quelque chose de commun avec la photographie argentique ? Rien n’est plus douteux car le nombre de facteurs de différenciation entre les deux domaines est considérable.
L’image argentique
Un appareil argentique contenait (et contient toujours) un maximum de 36 vues (72 sur un demi-format). A moins d’avoir ses poches pleines de pellicules, le photographe subit immédiatement deux contraintes : le nombre de vues, le type de pellicule choisie.
En conséquence, il doit tenir compte du type de pellicule (couleur, noir et blanc, rapide, lente) et doit économiser le nombre de fois où il appuiera sur le déclencheur.
Mais deux autres contraintes surgissent aussitôt :
La photo sera-t ’elle nette ou non ?
La composition est-elle correcte, l’angle de vue équilibré, la lumière sur le sujet, aucun élément parasite dans l’image ?
A moins de multiplier les déclenchements (attention au nombre de vues !) le photographe ne saura qu’il a réussi sa photo que quand elle sera développée. Et à ce moment-là, il ne sera plus possible de revoir sa copie, ou, du moins, de la corriger beaucoup.
Cet ensemble de contraintes est le fondement de la photographie argentique : l’essentiel se passe au moment de la prise de vue. L’iconographie du photographe expert montre généralement ce dernier, l’œil collé au viseur. Pour montrer à quel point la prise de vue est essentielle, le cinéma nous le montre avec un appareil motorisé dont on entend clairement les multiples déclenchements pour bien nous dire que tout se passe à cet instant.
Les énormes zooms que la plupart arbore me fait irrémédiablement penser à une certaine expression de la virilité du photographe qui affirme son emprise sur le réel. Par contraste,, d’autres photographes, armés de leur Leica chargé en noir et blenc, ne font pas la même affirmation : ils se font artistes, témoins, poêtes d’une réalité dans laquelle ils se faufilent pour mieux la partager. L’appareil n’est plus que la métaphore du regard.
La photographie veut « immortaliser » l’instant, la personne, le lieu que l’on saisit sur la pellicule. En voulant « immortaliser », elle induit la permanence du média, celle de l’instrument de prise de vue. Ce qui sous-tend en grande partie le conservatisme ambiant. Le rôle du peintre n’est pas loin.










La photo numérique
Si, au commencement, la photo numérique s’est inspirée des codes de l’argentique, elle s’en est peu à peu libérée. Les premiers photoscopes n’offraient que peu de prises de vue et les photos numériques devaient être traitées par des laboratoires professionnels du fait de la médiocrité des écrans informatiques.
Alors, passons à aujourd’hui.
Un appareil numérique, reflex, hybride, compact, dispose d’une réserve de prise de vues seulement limitée par la capacité de la batterie et de la carte.
Les smartphones récents offrent les mêmes capacités. En nous proposant 40 mégapixels, un smartphone propose une définition quatre à cinq fois supérieure à une bonne pellicule argentique.
La stabilisation, l’autofocus, la profondeur de champ, l’équilibre lumineux, la colorimétrie sont tous gérés par des processeurs bien plus efficaces que la plupart des photographes experts.
Mais, en plus, le photographe voit immédiatement la photo qu’il vient de prendre et peut multiplier les prises de vue en se disant : « on verra plus tard ».
La seule question qui se pose au moment de la prise de vue, c’est le choix du sujet. Pour le reste, on mitraille et on verra plus tard.
Plus tard, devant son ordinateur, avec son écran parfaitement calibré, le photographe va pouvoir :
- Corriger le cadrage
- Corriger la profondeur de champ
- Corriger les contrastes et la colorimétrie
- Corriger les défauts de netteté
- Corriger la luminosité
- Corriger les couleurs (y compris le noir et blanc qui est devenu une option de couleurs parmi d’autres).
- Corriger les éléments parasites grâce aux correcteurs génératifs qui remplacent la grosse dame qui passait par l’élément d’architecture qu’elle cachait.
Si la photo demeure la représentation d’un regard, le moment décisif qui en fait une image se produit au moment du traitement, devant l’écran de l’ordinateur.
Au delà de ce fait, les capacités des logiciels de retouche numérique repoussent les limites de l’interprétation de l’image. Au lieu de les condamner pour l’usage qui en est fait par certains, il vaut mieux se féliciter de leur capacité à faire s’exprimer l’imaginaire, l’émotion et la créativité.



C’est pour cela que la photo numérique n’a que peu à voir avec la photo argentique. C’est un art nouveau qui se dégage de ses origines pour devenir autonome comme la photographie argentique s’est dégagée des codes de la peinture.
Quand la photo numérique se définit pas ce que chacun peut saisir avec son smartphone, la fonction de témoignage artistique et historique s’efface au profit d’une simple affirmation de sa propre présence. La photo n’est plus un regard, elle est un miroir. Je ne suis pas en train de prendre la dix-millionième photo de l’arc de Triomphe, je fais la seule où je suis présent. Le selfie, comme son nom l’indique, ne fait plus partie du monde de la photographie dont il ignore les codes, les fonctions et les techniques. C’est une pratique nouvelle qui mérite qu’on s’y intéresse, mais pas dans le cadre de notre propos.
L’image numérique, héritière de la photo argentique, s’en distingue par une toute autre symbolique, dès qu’elle se pratique avec un smarphone. Tous les codes sont altérés : le gros appareil avec son énorme zoom est remplacé par un objet plat et relativement petit et discret ; l’oeil collé au viseur cède la place au regard à distance d’un écran ; le délai entre la prise de vue et l’observation du résultat disparaît ; le coût dissuasif des rafales et des prises de vues multiples n’existe plus ; l’aspect décisif de la prise de vue s’éteint au profit du traitement logiciel à venir.
On entend des reporters, aujourd’hui, affirmer que la phoito qu’ils publient est « sans retouche », sorte de revendication du fait que, pour eux, la prise de vue est le moment essentiel. Même si le seul fait de déclencher engendre, de fait, un torrent de retouches logicielles qui font qu’un smartphone est capable de délivrer des clichés surpérieurs à ce que pouvaient proposer les appareils argentiues d’antan.
L’intelligence artificielle
On parle d’intelligence artificielle depuis plus de vingt ans. Mais, aujourd’hui, elle atteint une telle maturité qu’on la trouve dans tous les domaines, en particulier la photographie.
Bien entendu, elle suscite les réserves critiques qui sont la réaction habituelle à tout ce qui modifie les paradigmes établis.

Comme le dit Chomsky, ce n’est pas l’intelligence artificielle qu’il faut craindre, mais ceux qui en font un usage malfaisant.
A mes yeux, l’intelligence artificielle n’est rien d’autre qu’un instrument qui fait éclater les frontières de l’imaginaire.

Dans le domaine de la photographie, elle permet de passer de la représentation à la création d’images. Elle clôt le débat entre l’image et la réalité.
En fait, elle clôt le cycle qui nous ramène à la peinture. La photo n’est pas la réalité, elle est une image qui représente ce que veux montrer de la réalité, à travers ses émotions, ses idées, ses convictions.





La photo de guerre
Après avoir regardé un documentaire sur les photographes de guerre, je me rends compte qu’aucun d’entre eux ne fait allusion au fait que chacune de leurs images, terrible, est esthétiquement parfaite. Chacune est un tableau dont l’émotion provient de l’art de choisir (choisir ?) l’instant.
Aucune image n’est neutre, innocente, sans engagement.
Le monde moderne de l’image est une rencontre nécessaire et décisive entre un regard et son interprétation.
A la différence de la langue, l’image ne comporte qu’une seule articulation. Elle touche l’identification primaire et, par conséquent, provoque chez celui qui regarde un lien d’autant plus intense que la composition, saisie dans l’instant, fait agir l’émotion.
https://www.arte.tv/fr/videos/117885-000-A/dossier-les-images-de-guerre/
La métaphore ou l’ilustration dénotativve
L’image que l’humain crèe à pârtir de son observation du réel et de son imagination, laquelle est capable de métaphores et de métonymies, consiste à engendrer une relation imaginaire où une partie du sens ne fait pas partie de l’observable. Ce n’est pas le cas de ce que produira l’I.A. qui procède par définition par agrégation de données.
Pour rendre compte de ce phénomène, prenons une image que j’ai créée à partir d’une photo réelle et dont j’ai trouvé le titre en la regardant.

En suggérant ce titre à plusieurs logiciels d’I.A., voici ce que j’obtiens, de strictes illustrations sans la moindre prise de distance avec le référentiel suggéré. Il reste de la place aux artistes et aux portes, ainsi qu’aux philosophes. L’I.A. fonctionne sur l’agrégation de données convergentes en vu de produire une moyenne conforme à un modèle proposé. C’est précisémant l’inverse du cerveau créatif qui tend à se dissocier des modèles dominant en vue de produire une oeuvre originale.
Il est très probable que, dans très peu d’années, les processeurs de l’I.A. seront de la taille d’une cerveau humain, voire bien plus puissants. C’est dans l’ordre des choses dans le domaine du développement informatique. Mais, aussi puissant sera-t-il, le processeur de l’I.A. ne sera toujours pas humain car il ne fonctionne que par un seul principe, celui de la moyenne. L’I.A. n’a pas d’autre but et fondement que de nous faire échapper à la médiocrité en effectuant des tâches médiocres. Elle ne reflètera jamais autre chose que ce qu’auront voulu en faire des génies ou des monstres, des inventeurs ou des escrocs, des hommes de valeur ou des imbéciles.



MON NOUVEAU MUSÉE D’IMAGES TRANSFORMÉES
Les progrès avancent vite et Photoshop s’est déjà emparé des capacités de l’I.A. pour permettre des transformations étonnantes, pour autant que l’on se servent des capacités de cette technologie avec un minimumù de sagacité. L’homme est derrière cette technologie qui, finalement n’est ni intelligente ni artificielle.


On peut ainsi passer d’une photo banale, au cadrage imparfait et au décor triste à une oeuvre d’art pleine de de mystère. L’I.A. est utile, mais ne suffit pas à élaborer cette image, elle est seulement très utile, faisant gagner beaucoup de temps à la création.





On peut jouer aux cartes avec tous les atouts :

On peut même faire passer le temps …



On peut même s’évader vers un monde complètement féérique ;






ou beaucoup moins féérique :


Ainsi le monde une fiction de lui-même :








Ou encore réinventer le passé avec les ingrédients du présent, ce qui est le quotidien de tous les auteurs de fiction. Les gens qui craignent l’intelligence artificielle devraient aussi craindre les cinéastes, les romanciers et les artistes dans leur ensemble car ce qu’ils déplorent dans l’I.A., c’est ce qu’ils exigent de l’art sous toutes ses formes.




Cela permet de concevoir des portraits très subtils où les traits du sujet sont aimablement améliorés pour s’accommoder du style choisi …








Mais aussi des transformations plus ou moins réalistes de la réalité :
















Parfois, la nature crée des illusions qui n’ont besoin que d’être menées un peu plus loin …


L’I.A. ne fonctionne jamais seule, elle a besoin de s’imaginer à travers les yeux de celui qui s’en sert. Les deep fakes malveillants ne sont pas dus à la la perversité supposée de l’I.A. mais à celle de ceux qui s’en servent. Pour ma part, elle me tient la main pour créer des univers imaginaires. Elle se mélange à d’autres pratiques qui n’ont rien de commun avec elle, à ceci près qu’elle les rend plus accessibles, plus fins dans leur expression.
Pour ma part, je ne cherche pas à simuler la réalité, bien au contraire. Comme beaucoup de ceux qui ont recours à l’I.A.,, mon but est de parvenir à des images oniriques, à des expressions irréelles qui doivent autant à mes rêves qu’aux productions de l’outil génératif.















Au bout du compte, l’utilisation de l’I.A. est un merveilleux moyen d’exercer sa créativité et de parvenir en moins d’effort à l’expression de son imaginaire. Mise entre les mainbs d’idiots elle ne sera guère futée. Mise entre les mains d’imbéciles malveillants, elle sera le moyen qu’ils emploieront à poursuivre leurs projets nuisibles. L’intelligence artificielle est un progrès fort mal niommé car il ne s’agit ni d’intelligence ni d’artificialité. Elle ne rendra jamais intelligents des imbéciles. En revanche, elle permet d’élargir l’imaginaire et la création pour parvenir à des expressions de plus en plus élaborées. Confondre les capacités de l’outil et les intentions de celiui qui les utilise est une erreur épistémologique et morale considérable.
L’image suivante n’est rien d’autre que l’expression de ma vision d’un Hanoï imaginaire qui existe pourtant dans mes souvenirs.




On peut aussi découvrir la vraie personne qui se cache derrière un visage familier …

Je peux imaginer aussi bien des représentations d’un futur possible qui devront tout à ma fantaisie. Ce n’est pas l’I.A. qui produit des deep fakes, ce sont des malfaiteurs qui s’en servent comme tous les falsificateurs depuis des temps immémoriaux.


On peut tout aussi bien révéler des rencontres artistiques singulières :






On peut illustrer le duel du siècle :

On peut imaginer aussi des trompe l’oeil entre humour et poésie :



Il devient facile de réinventer la réalité à la mesure des fantaisies et élargir l’horizon :








Mon opération de la cataracte est un franc succès !

Et voici Trump et son Sauveur. Pas très orthodoxe !

Et voici les fantômes de promeneurs égarés dans un Paris Hanté …





Par fois j’ai l’impression d’être le roi des burgers, d’être un conte de fées ou un arbre dans la forêt… Ça dépend.




Et quand l’intelligence humaine vient au secours de l’I.A. ….




Élargir le point de vue peut révéler la vraie nature de la situation :




Ce n’est pas l’intelligence artificielle qui est dangereuse, ce sont ceux qui s’en servent à mauvais escient …
Je me contente, pour ma part de rêver en sa compagnie :
« Dans un décor de village médiéval niché au mileu des montagnes au soleil couchant, tandis que des pélerins étaient en procession, une jeune princesse apparut ».










Mia est une source d'(inspiration que je promène dans mes espaces oniriques :


Élargir le regard sur la réalité devient possible …






Et Pascal Furyelsky montra à Poutine la direction de la sortie !

Tout ce qu’on peut faire avec une seule image …







Faut-il que je me fâche ? Le portrait officiel de Charles III d’Angleterre n’est rien d’autre qu’une copie assez peu inspirée de mon ancêtre Asclap XIV,V dans son grand uniforme bleu royal avec, sur l’épaule, la mascotte de chez nous !


En France, les reines gouvernent mais ne règnent pas …






On peut aussi réécrire l’Histoire, sous la forme de clins d’oeil, bien entendu :




The Source (7 100 000 d’Unités Scoville)
The Source, 7,1 millions d’unités Scoville, est une sauce piquante extrêmement forte produite par Spicin Foods (d’abord Original Juan). Très intense et épicée, elle comporte des notes de fruits et une touche de vinaigre. Cependant, le goût est largement submergé par la puissance de la chaleur de la sauce. Elle est fabriquée à partir de capsaïcine pure, d’huile de légumes, de vinaigre et d’autres ingrédients, mais contrairement à d’autres sauces piquantes, elle ne contient pas de poivrons ou d’autres aliments pour ajouter de la saveur. Dès que la sauce touche la langue, la gorge et l’estomac, elle provoque une sensation de brûlure intense qui peut durer plusieurs minutes.

Mes ancêtres imaginaires …






Les trois perles de la baie d’Halong :




La jeune princesse s’évade de la jonque du terrible capitaine …




Et c’est un plaisir de s’adonner à l’ubiquité :


Ou de multiplier les points de vue :











Dans cette image, seule la jonque sculptée en os de buffle est réelle … Dans ma réalité, tout augmente !


Et dans cette image, rien n’est plus réel que ma fille toujours optimiste :

Il est ainsi possible de visiter le grand musée de ma royale modestie :
On peut transformer une photo banale et peu définie en une image qui frappe l’imagination :






On peut transformer un paysage familier du quartier de Montparnasse en une toute autre vision du monde …










Le reste de Paris peut aussi y passer :






Au fond, cela permet de se figurer l’avenir :

Ou d’élargir l’horizon …













La réalité n’est que ce que nous tenons pour réel. L’intelligence artificielle peut aussi bien nous détourner de notre capacité de percevoir le réel qu’élargir notre champ de vision au-delà de l’imagination. La caverne de Platon (Socrates, en fait) devient un univers virtuel qui sollicite notre capacité de jugement et de distanciation.
En d’autres termes quelle est l’image la plus réelle des trois suivantes ?



Ou encore imaginer les aventures de mon petit fils …

Ou encore, un passé en odeur de sainteté qui, visiblement, ne sent pas le nom de la Rose …




J’ai aussi fait entrer ma fille au musée :


et l’I.A. m’a permis de retoucher son sourire :


Ou je fais voyager mon autre fille …


Et voici une exposition de Johannes Vermeer de Mia …








On ne pourra pas dire qu’il n’existe pas une relation entre Joseph K et Wilfrid J …

On se demande d’où on vient …


Et, s’il est vrai que l’I.A. peut sans peine contribuer à la diffusion de fausses nouvelles, d’informations biaisées et de représentations malveillantes. Ce n’est pas l’I.A. qui est responsable de telles dérives, mais la nature humaine si prompte au mensonge à la désinformation. Certains censeurs incroyants et hérétiques voudraient vous faire croire qu’il ne s’agit, en fait, que d’une bestiole de quelques centimètres de diamètre et ne se nourrissant que de moucherons et moustiques. Ne succombez pas à leur propos trompeurs qui ne visent qu’à vous aveugler et vous enduire d’erreur.

Pour ma part, je préfère y voir un stimulant pour l’esprit qui favorise l’expression de l’humour, de la poésie et du rêve.



Et voici l’effet Buren :


Et maintenant, l’effet 203 …


LES PETITES AUTOS ET AUTRES PASSIONS
Grâce à l’I.A., je peux à nouveau jouer avec mes petites voitures …
Aucune des voitures présentée ne fait plus de quelques centimètres de long.



















































Je peux aussi revoir le concept de cuisine :

On peut même aller sur Mars


Pour en savoir plus sur l’I.A., rendez-vous sur :
RÉFLEXIONS SUR LE MONDE NUMÉRIQUE ET L’I.A.
Mon musée personnel, celui qui ne fait (presque) pas appel à l’I.A. générative est toujours là :
L’INVOCATION
C’était à la fin 2023, Hai Dang, un jeune Vietnamien venu en France, seul, pour étudier l’art du cinéma se joignit à une équipe pour réaliser un court-métrage dans le cadre du trophée Nikon.
C’était une véritable aventure, d’autant plus que, si le talent ne manquait pas, la pécune se faisait rare. Où tourner un film à vocation fantastique quand on est jeune et fraîchemlent arrivé en France.






Par bonheur, notre maison, aussi grande que compliquée à souhait, bourrée de toutes sortes d’objets bizarres et variés, était le lieu idéal pour réaliser ce projet.
Alors, pendant deux jours, la maison devint Hollywood, chamboulée à souhait par cette horde de créateurs en devenir … Entre les prises de vue, ce furent des agapes où nous nous mîmes en cuisine pour nourrir le génie.





Peu à peu, au fil d’inombrables reprises, le film prit forme et devint une réalité qui remporta l’un des meilleurs prix du trophée.
On peut désormais le voir :
LE CHANT DE LA NUIT
C’était en 1972-1973. J’avais dégotté de grandes feuilles de papier épais et granuleux et, à genoux dans ma chambre, je dessinais dessus, avec des pastels gras, les paysages que m’inspiraient les symphonies de Mahler que j’écoutais à un volume qui faisait le désespoir des voisins. Plus les feuilles étaient grandes, plus mes paysages me paraissaient à la mesure de la colossale musique de Gustav.
C’est ainsi que j’entrepris d’illustrer ce que m’inspirait sa septième symphonie, le « Chant de la Nuit », une oeuvre délicieusement dépressive, tout à fait dans l’esprit de mes études en littérature comparée plongées dans le romantisme allemand.

J’ai conservé ce tableau qui m’a suivi au fil de mes déménagements.
Je l’ai photographié à plusieurs reprises et il m’a servi d’inspiration quand la photo a remplacé les pastels dans mes envolées artistiques.

Aujourd’hui, l’I.A. me permet de le revoir en redonnant à l’image ce dont mes gribouillis de l’époque le privaient.

l’I.A. me permet même de l’agrandir, de voir au-delà, des frontières de mes anciennes feuilles de papier, l’idée même qui m’habitait au temps de ma fin d’adolescence.

Je peux mettre en scène mon ami Franz…



Hier soir, j’ai vu se promener sur ma fenêtre un minuscule insecte de moins d’un centimètre de longueur. Je l’ai photographié avec mon iPhone et voici ce que j’ai découvert :

Au retour d’une visite virtuelle de Paris, au bord de la Seine, il m’est venu l’idée d’illustrer cette expérience :



Et même que ça prend vie …
IMAGES ANIMÉES
Et maintenant, il est possible d’animer les photos, pour créer l’illusion de souvenirs imaginaires. C’est par ce truchement que certains réinventent la réalité avec des intentions plus ou moins louables. Mais, là encore, ce n’est poas l’outil qu’il faut critiquer, mais celui qui en fait un usage frauduleux ou malveillant.
Pour ma part, je me contente de jouer avec la réalité, comme dans mes romans, comme dans mes rêves, comme dans mes souvenirs qui, floutés par mes neurones, laissent transparaître d’étranges altérations.

wow!! 10Autour de Paris
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