Pour commencer, regardez et écoutez:
(187) Red army choir – The Cossacks song (the best song ever) (Їхав козак за Дунай) – YouTube
A LA RECHERCHE DES FRAGMENTS DU PASSÉ
Je suis parti un jour à la recherche de la mémoire de ma famille. C’était il y a près de soixante ans quand je me souvenais de ce nom que j’avais porté, Arnold Bedritchouk.
J’étais un enfant, et les horizons lointains de la Pologne et de la Russie envahissaient mes songes et mon imagination. Cela sentait le feu, évoquait le vent et une sombre violence qui me faisaient m’envoler vers des mondes lointains.
Puis, au fil des ans et de mes rencontres, j’ai pu commencer à relier des fragments de ces rêves à quelques images bien réelles. Et comme un archéologue méticuleux, je suis parvenu à reconstituer un ensemble qui me paraît être ce qui s’est vraiment passé.
Bien entendu, comme tous ces travaux où, au puzzle du passé, il manque la plupart des pièces, j’ai inventé les événements pour leur donner ce je ne sais quoi qui me fait frémir comme lorsqu’on écoute une musique qui nous emporte.
L’histoire de ma famille n’est certainement pas celle que je raconte. Mais ce que je raconte, c’est mon histoire de ma famille.
L’HISTOIRE
C’est l’automne de 1893. Nous sommes dans un village près de Rostov sur le Don. En plein pays Cosaque. Le fils du seigneur du village fait une fugue et, en pleine ville, effrayé par une locomotive, tombe de son cheval. Il est sauvé par un médecin et sa fille qui le ramènent dans son village.
C’est ainsi que débute une saga qui dure plus d’un siècle, à travers la Révolution d’Octobre, les deux guerres mondiales, la terreur stalinienne et l’effondrement de l’Union Soviétique.
L’histoire s’achève dans une maison religieuse rue de Picpus à Paris, avant un ultime retournement.
C’est le récit, reconstituée à partir de fragments épars et déformés par les souvenirs, de ma propre famille.
Cette saga met en scène les Cosaques, un peuple sans pays, à cheval sur l’Ukraine et la Russie. C’est un peuple farouche, courageux, fascinant et qui a fait des choix parfois catastrophiques. On sait très bien qui sont les Cosaque, jusqu’à ce qu’on nous demande de l’expliquer.
Ce récit éclaire aussi d’un jour différent ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine.
Lisez, vous saurez pourquoi …
CONCISION
Certains auteurs vous auraient livré un volume de 1200 pages , un pavé entre Tolstoi et Ken Follett, superposant en d’interminables chapîtres toute la diversité de leur récit, décrivant chaque détail de leur monde.
Pas moi. Toute ma vie, on m’a sommé de faire court, de ne pas m’encombrer de détails inutiules, de servir à mes lecteurs l’essentiel en peu de mots. Alors j’ai pris le pli. Et ce texte qui tourne, selon les versions, autour de 200 pages, c’est ma quintessence. Tout y est, sans gras, sans sauce indigeste. Le livre se lit d’une traite, il coule de source et va comme un torrent d’un monde disparu et violent à celui dans lequel nous vivons. C’est un film, pas une série boursoufflée par la nécessité de tenir la distance de saisons interminables.




Pour se mettre dans l’ambiance et coùmprendre comment les femmes prennent en main leur destin dans ces terribles contrées, je vous propose un titre des Dakh Daughters :

Pour se mettre en bouche, voici un extrait de ce roman biographique :












Le livre est disponible sur Kindle et en version brochée et reliée:
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