Mon Vietnam

Voici les récits et les images d’un Vietnam qui a disparu depuis longtemps. Un Vietnam qui s’éveillait au monde après des décennies de guerres et de dictature.

Deux fois de suite, je suis allé dans ce pays dont je suis tombé profondément amoureux. Puis j’y suis encore retrourné, non plus pour adopter, mais juste pour mieux connaître le pays et y rencontrer les mais que je m’y suis faits.

Chacun des voyages donne lieu à un récit.

HANOÏ

Il s’agit de la reprise du journal que j’avais écrit en 1996-97 au fil des événements.

C’est le texte brut, sans retouches ni corrections, de tout ce qui se passa pendant les longues semaines où, d’un côté je devais lutter contre l’administration vietnamienne de l’époque, aux tentacules un peu gluants, de l’autre je découvrais ma fille, les Vietnamiens et le Vietnam et en devenais amoureux pour le reste de ma vie.

Désormais, on peut aussi lire le récit illustré de l’adoption de notre première fille dans un livre souvenir, un quart de siècle plus tard :

Voici quelques images de cette époque où, en 1995-96, Hanoï était encore un gros village qui découvrait le monde, plein de sourires, de courage et d’espoir :

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ROUGE AVEC UN TOIT OUVRANT

C’est l’histoire d’une adoption. « Rouge avec un Toit Ouvrant », c’était ma réponse à la question malveillante et réitérée d’une psychologue de l’adminsitration qui ceherchait à nous dissuader d’adopter, « à quoi doit resembler l’enfant que vous voulez adopter.

Il était claire que cela ne s’annonçait pas bien. Mais c’était sans compter avec notre obstination.

C’est aussi l’histoire de notre contact avec le Vietnam de 1995, un pays dont on n’avait qu’une vague idée à travers des films tous tournés en Thailande. Un Vietnam qui était en train de s’éveiller après vingt ans d’un régime qui en avait fait le pays le plus pauvre du monde avec le Bangladesh.

C’est encore la découverte de nouveaux amis merveilleux, tant vietnamiens, dont certains sont encore nos amis vingt cinq ans plus tard, que les aventuriers qui prospéraient dans le pays en exploitant ses ressources et sa nouvelle économie, qui essayaient d’aider les enfants de Hanoï aussi. 

Écrit un quart de siècle plus tard, cette chronique se joue de la mémoire, met en lumière des moments clés et procède comme un film que l’on aurait monté en choisisssant les scènes qui comptent.

C’est aussi la découverte de deux petites filles, Hoa et Hao, qui deviendront Émilie et Margaux.

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LE REGARD D’UN VIETNAMIEN SUR LE VIETNAM

Ta Ngoc Anh est un gentil monsieur qui vit paisiblement sa retraite en parcourant le pays, en solitaire, avec son Nikon. Il est le mari de Mai Nhu, notre chère amie qui nous a tant aidés quand nous sommes venus pour adopter nos filles en 1995 et 1996. Mais il ne se montre que rarement et demeure toujours silencieux. Il ne s’exprime qu’avec ses photos …

Il voyage sans cesse à travers le pays pour en saisir à la fois la beauté et l’étrangeté des coutumes et des paysages.

Lors de mon arrivée à Hanoï en 2008, mes amis m’ont aussitôt emmené au vernissage de l’exposition des photographes vietnamiens où il figurait en bonne place. Comme j’avais retouché sans le savoir la photo du président de cette association en train de parler avec des enfants, je fus traité comme un invité d’honneur, malgré mon « jetlag » qui pesait un peu sur ma conscience.

J’ai conservé quelques unes des photos de Ta Ngoc Anh, mais l’essentiel de ses photos sont sur des DVD et un disque dur qui a cessé de respirer il y a des années. L’obsolescence programmée ou pas, a de triste conséquences sur la mémoire.

Voici quelques unes de ses photos qui sont le témoignage d’un Vietnam qui, peu à peu, s’évanouit dans le passé :

J’avais aussi préparé un petit film qui contenait beaucoup plus de ses images. Les effets sont un peu trop appuyés, hélas …

Pour en savoir plus sur Mon Vietnam :

PORTRAITS DE MON VIETNAM

VIETNAM 2018